Gustave Caillebotte, fragment de vie.

21 février 1894. Gustave CAILLEBOTTE, frappé par une congestion cérébrale, décède, après avoir pris froid alors qu'il travaillait dans son jardin à un paysage.

Autoportrait, 1892

Il avait quarante-cinq ans. La fortune héritée de son père, à vingt-cinq ans, avait permis à Caillebotte de se consacrer à ses multiples passions. Il fut à la fois artiste peintre, mécène et collectionneur, organisateur des expositions impressionnistes, philatéliste, jardinier et horticulteur, plaisancier et architecte naval…

A sa mort, il légua sa collection de 67 tableaux impressionnistes à l’État. Caillebotte voulait que ce don « n’aille ni dans un grenier ni dans un musée de province mais bel et bien au Luxembourg et plus tard au Louvre ».

Mais le ministre responsable déclara cette collection « indigne des murs du Luxembourg et l’anti-thèse de l’art français ». Sur les 67 tableaux, 29 furent refusés.

Les Raboteurs des parquets, 1875

Le Pont de l’Europe, 1877

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